Ils s’appellent Itélis, Kalivia ou encore Santéclair. Ces plateformes (réseaux de soin) ont parmi leurs objectifs celui d’organiser la baisse des prix de l’optique en France en constituant de vastes réseaux d’opticiens, de façon à arriver à créer des relations commerciales un peu à la façon de Carglass et des assureurs.

Faut-il y aller, selon que l’on est opticien ou consommateur ?
Si je suis opticien :

Les risques : dépendance de mon chiffre d’affaires, risque de tout perdre lors du prochain appel d’offres, baisse de mes marges

Les avantages : forte (a priori) augmentation de mes ventes, gain de part de marché versus mes concurrents

Si je suis porteur de lunettes :

Les risques : moins de possibilité de choisir mon opticien, diminution du rapport qualité/prix de mes verres (la prise en charge étant abaissée, je devrais me contenter de verres de qualité inférieure – mais toujours de bonne qualité – si je ne veux pas de reste-à-charge).

Les avantages : tiers-payant (dispense d’avance des frais), pas de reste-à charge si je reste dans les « clous », c’est-à-dire si je prends des lunettes recommandées par mon opticien. En gros, si je veux une Dior, je paierai très probablement un supplément.